Les scénaristes sont des créateurs d’emplois
La protection des droits des créateurs audiovisuels est une obligation morale qui représente un investissement matériel dans la culture partout dans le monde. Par ailleurs, un aspect économique non négligeable rend la création de nouvelles œuvres d’autant plus importante. En reconnaissant et en protégeant les droits de l’auteur, du scénariste ou du réalisateur, le législateur permet à ces créateurs de gagner leur vie et de poursuivre leur travail de création. Ceci déclenche une réaction en chaîne d’activités économiques sur lesquelles reposent des centaines d’autres métiers, services et entreprises. C’est précisément le sujet d’un éditorial écrit par le célèbre scénariste James V. Hart et publié la semaine dernière dans The Hill ; le journal américain de référence sur les questions politiques. Hart est le scénariste de certains des films les plus appréciés au monde, notamment « Hook ou la Revanche du capitaine Crochet » de Steven Spielberg, « Dracula » de Francis Ford Coppola et l’adaptation de « Contact » de Carl Sagan réalisée par Robert Zemeckis. Hart commence son article en affirmant que les scénaristes sont essentiellement des créateurs d’emplois.
Aucun réalisateur, aucun acteur, aucun chef opérateur, aucun décorateur, aucun costumier, aucun ingénieur du son, aucun spécialiste des effets spéciaux, aucun monteur, aucun traiteur, aucun chauffeur, personne, personne n’a d’emploi avant que [le scénariste] n’écrive le mot FIN.
Cette chaîne de valeur englobe le personnel, l’équipe de production, les commerçants dans les lieux où les productions sont filmées ou réalisées, et les magasins qui vendent des produits sous licence après la sortie du film. Plus important encore, cette valeur n’existerait pas s’il n’était pas possible pour l’auteur de gagner sa vie grâce à son travail. L’impact de cette création de valeur est particulièrement important dans les pays en développement. C’est pourquoi Writers & Directors Worldwide et ses membres consacrent tant d’efforts à la promotion des droits mondiaux et de la coopération internationale.
Vous pouvez lire l’intégralité de l’article dans The Hill ou en savoir davantage sur nos activités en cliquant ici.