Yves Nilly se joint à un panel de créateurs à l'Assemblée Générale de la CISAC
Lors de la récente Assemblée Générale de la CISAC de Londres, le Président de Writers & Directors Worldwide s'est joint, à la tribune, à l'équipe de direction de la Confédération pour présenter le bilan des actions du Conseil au cours de l'année écoulée.
Yves Nilly a exposé aux quelque 200 participants les raisons qui ont motivé le récent changement de nom du Conseil et le renouvellement de son image, et expliqué les objectifs de communication définis pour l'année qui vient. Il a évoqué le succès rencontré par le Conseil dans son opération d'ouverture à un plus grand nombre de sociétés d'auteurs à travers le monde, en particulier en Amérique latine et en Afrique, et a également mis en avant les difficultés auxquelles les créateurs restent confrontés dans ce répertoire en plein essor.
Une grande partie du programme de la journée était consacrée à un débat d'experts dirigé par le Président de la CISAC Jean Michel Jarre sur le thème « La révolution créative mondiale ». Ce débat réunissait un groupe de créateurs de renommée internationale parmi lesquels figuraient également Paul Williams, Président de l'ASCAP et auteur-compositeur récompensé par les Grammy awards, Lorenzo Ferrero, compositeur italien et Président du CIAM, Alejandro Guarello, compositeur chilien, et Werner Stauffacher du Conseil International des Créateurs des Arts Graphiques, Plastiques et Photographiques.
Yves Nilly est intervenu en premier et a souligné l'importance de la solidarité dans la lutte pour les droits des créateurs. Il a rappelé à quel point il est essentiel que le public et les acteurs de l'industrie comprennent les avantages que des modèles de rémunération équitable apportent à la culture, à la diversité et à l'économie dans son ensemble. Il s'agit, selon lui, d'un bien meilleur critère de succès de nos activités que les seuls chiffres des droits perçus.
Pour conclure, Y. Nilly a réaffirmé toute l'importance de notre soutien et de notre capacité à représenter les jeunes créateurs, car il s'agit d'un moyen de réinvestir dans la prochaine génération d'écrivains et de réalisateurs, celle qui fera avancer notre secteur à l'avenir.